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not@lex 4/2011

 

Table des matières

Article de fond I

La banque face aux demandes de renseignements
des héritiers – Aspects contractuels, successoraux
et de droit international privé
Claude Bretton-Chevallier, avocate, Dr en droit,
Etude Notter Mégevand & Associés, Genève

Le décès d’un titulaire de compte fait surgir de nombreuses questions, tant du côté de ses héritiers que de celui de la banque. Que deviennent la relation de compte, les crédits en cours, le mandat de gestion ; qui doit suivre les placements initiés par le client décédé, quel est le sort de la procuration, … ? L’analyse du cadre juridique légal, contractuel ou successoral, et des règles tirées de l’autoréglementation permet de donner des éléments de réponse qui seront particulièrement utiles pour la prise de décisions durant cette période grise – qui peut parfois durer des mois – où la banque ne sait pas qui sont désormais ses partenaires contractuels, de qui elle peut prendre des instructions, à qui elle doit rendre compte, qui elle peut renseigner et dans quelle mesure. La situation n’est en conséquence guère plus confortable du côté des héritiers (en particulier des héritiers de l’ayant droit économique du compte). Sans renseignement de la banque, ils ne peuvent notamment ni déterminer la masse successorale, ni prendre de décision relative aux avoirs en compte.

Der Tod des Inhabers eines Bankkontos wirft eine Reihe von Fragen auf, sowohl auf Seiten der Erben als auch auf Seiten der Bank. Was geschieht mit der Kundenbeziehung, mit laufenden Krediten, mit Verwaltungsmandaten? Wer befasst sich mit den Investitionen des Verstorbenen? Welches Schicksal erleiden erteilte Vollmachten etc.? Die Analyse des rechtlichen Umfeldes, sowohl in vertragsrechtlicher als auch in erbrechtlicher Hinsicht als auch unter Einbezug der Selbstregulierung lassen Folgerungen zu, welche von besonderer Nützlichkeit für die Beschlussfassung in dieser Übergangsphase sind, die ja Monate dauern kann und in welcher die Bank im Ungewissen darüber ist, wer nunmehr ihre Vertragspartner sind, von wem sie Instruktionen entgegenzunehmen hat, wem gegenüber sie rechenschaftspflichtig ist und wen sie – in welchem Umfang – beraten soll. Unter diesen Umständen ist die Lage auch auf Seiten der Erben keineswegs komfortabler (insbesondere nicht hinsichtlich der Erben des wirtschaftlich an einem Konto Berechtigten). Ohne entsprechende Auskünfte der Bank können sie insbesondere weder den Umfang der Erbmasse bestimmen noch Entscheide bezüglich der betroffenen Guthaben treffen.

Article de fond II

Le sort de l’immeuble dans la désunion d’un couple
(Quelques éléments de droit français à l’usage
des juristes suisses)
Me Dominique Naz, notaire associé à Douvaine (Haute-Savoie)

En matière internationale, un conseil judicieux tient compte non seulement de la solution du point de vue des autorités suisses en fonction de la loi désignée par la règle de conflit suisse, mais encore de la solution que donnerait l’autorité étrangère en fonction de la loi qui est désignée à son for. L’article ci-dessous assure sous un angle pratique la maîtrise des solutions françaises en matière de régimes matrimoniaux, notamment en lien avec un immeuble, et permet au praticien de vérifier si elles correspondent à la solution de droit suisse. L’illustration de la comparaison entre solutions suisse et française met en évidence certains hiatus, selon du côté de la frontière où l’on se place.

Im internationalen Bereich berücksichtigt eine angemessene Rechtsberatung nicht nur die Lösung unter dem Blickwinkel der schweizerischen Behörden und des nach Schweizer Recht anwendbaren Verfahrens. Vielmehr bezieht sie auch die Lösung mit ein, welche eine ausländische Behörde gemäss dem für sie anwendbaren Recht treffen würde. Der hier vorgestellte Beitrag präsentiert – unter Einbezug praktischer Gesichtspunkte – französische Rechtsfolgen im Bereich des Güterrechts der Ehegatten, insbesondere unter Einbezug von Immobilien. Dabei erlaubt der Aufsatz es dem Praktiker, zu überprüfen, ob diese Rechtsfolgen mit der Lösung nach schweizerischem Recht übereinstimmen. Die vergleichende Darstellung sowohl der schweizerischen als auch der französischen Folgen bringt einige Differenzen zu Tage, je nachdem, auf welche Seite der Landesgrenze man sich begibt.

Tribunaux

Chronique de jurisprudence commerciale 2011
Olivier Chapuis, notaire, docteur en droit
Jean-Tristan Michel, assistant diplômé au Centre
de droit notarial de l’Université de Lausanne